Au lendemain des élections, message à décrypter.

«Le résultat des élections envoie un message au gouvernement , mais repousse son renversement», a affirmé le premier ministre grec Antonis Samaras, suite à l’ annonce des résultats électoraux dimanche dernier. Selon ces résultats la coalition de la gauche radicale grecque Syriza arrive en tête avec 26, 58 des voix devant le parti gouvernemental de la Nouvelle Démocratie qui obtient 22,71% des voix. Avec 9,4 % des suffrages exprimés sur le plan national, les extrêmistes de l’Aube Dorée récoltent trois sièges et représentent la troisième force politique de cette élection, devant les socialistes du Pasok (rebaptisé “Elia”, olivier en grec) qui obtiennent 8,02 % des voix (deux sièges), mieux que prévu dans les sondages.

Les deux partis gouvernementaux (Nouvelle Démocratie et PASOK) font ensemble meilleur score par rapport au Syriza. Toutefois ceci n’a guère empêché le leader de Syriza et de la Gauche Européenne Alexis Tsipras de demander la tenue des élections anticipées dans le pays alors que le prochain scrutin est prévu dans deux ans, en 2016. 
Εn plus, Tsipras a mis en question la légitimité des accords à venir dans les prochains mois entre le gouvernement grec et la Troika. 

Selon des sources journalistiques, un rémaniement ministériel est ante portas. Quant à l’ Aube Dorée qu’ elle ne cesse d’ ameliorer son score, Il y a quelques jours, le porte-parole du Parti se disait persuadé que le Front national de Marine Le Pen ferait appel à Aube Dorée pour constituer un groupe au Parlement européen. Mardi dernier, la présidente du parti français d’extrême droite a répondu par la négative.