Tueur d’oubli parfum du néflier
qui me ramènes près de la rivière
dans la profondeur fraîche où tu fleuris.
Sous les bruines joyeuses de novembre
en contrepoint fleuri aux feuilles mortes
entre les chants du rossignol et du crapaud.
Pour fêter la Présentation — de la Vierge au temple
et du blé à la terre.
Le halètement des bœufs
l’essoufflement du semeur
se mêlent aux accords de l’ocre et du vert.
Proclamation de salut l’arc-en-ciel.
S’appuyant au bout des labours il encercle l’oliveraie.
Jeûnant du superflu par la porte du hasard
j’entre à nouveau dans les affluents d’enfance.
Dans le refuge de mon adolescence.
Alors que tout se jouait encore
dans la brume des énigmes dont la pierre qui roule
toujours en moi rentre au pays.
Mais je suppose maintenant l’absence de solution.
Et s’il y en a, je n’en veux pas.
Ton parfum me suffit !
Christophoros Liondakis, “Στο τέρμα της πλάνης”, éditions Kastaniotis, Athènes 2010.
Traduction du grec par Michel Volkovitch – Editions “Le miel des anges”
Peinture : Mimis Vitsoris (1902 – 1945), Le petit port, 1930 – Source: nationalgallery.gr
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