En écho à l’exposition “Paris – Athènes. Naissance de la Grèce moderne” qui célèbre le bicentenaire de la guerre d’indépendance de la Grèce, “L’art du portrait dans les collections du Louvre” met à l’honneur la grande diversité des collections du musée à travers le genre du portrait.
Jacques-Louis David, Marat assassiné, 1e quart du XIXe siècle (1800) © RMN-Grand Palais (musée du Louvre).
Οrganisée à la Pinacothèque nationale d’Athènes, du 1er décembre 2021 au 28 mars 2022, “L’art du portrait” met en évidence la richesse exceptionnelle des collections de sept départements du Louvre, en présentant plus d’une centaine de portraits peints et sculptés, de l’Antiquité mésopotamienne jusqu’au 19e siècle européen. La sélection proposée alterne les chefs-d’œuvre avec des œuvres plus rares ou méconnues, montrant comment le portrait s’est enrichi de nouvelles fonctions au fil du temps.
A gauche: Homère, IIe s. ap. J.-C. A droite: Alexandre le Grand, 1e moitié Ie s. ap. J.-C. (1 – 50). © RMN-Grand Palais (musée du Louvre).
Plus précisément, environ 100 peintures et sculptures, couvrant une longue période de 3000 ans, sont mises en lumière dans cette exposition, divisée en 13 sections thématiques liées à la fonction sociale du portrait à chaque époque.
Des œuvres de Botticelli, Le Greco, Velasquez, Rembrandt, Goya, Veronese, Reynolds, David, Delacroix, mais aussi des œuvres “anonymes” issues d’époques où les artistes n’y apposaient pas leur signature – composent un ensemble extrêmement charmant, fruit de la collaboration de la Gallérie Nationale de la Grèce avec le Louvre.
A gauche: François Boucher, La Marquise de Pompadour (vers 1750). A droite: Diego Velázquez, La reine Marie-Anne d’Autriche (1652) © RMN-Grand Palais (musée du Louvre).
L’art du portrait
Utilisé par les élites puis les classes plus modestes pour conserver la mémoire des individus, le portrait est aussi l’outil de représentation de la figure humaine et des interrogations identitaires : comment se faire représenter face au divin, manifester son pouvoir, son rang social, son statut d’intellectuel, d’artiste, de chef de famille.
Dans ce contexte, l’exposition montre ainsi comment les codes de représentation naissent et évoluent au fil du temps, contribuant à faire de l’art du portrait un vaste terrain d’expérimentation artistique.
A gauche: Sandro Botticelli, Portrait d’un jeune homme, 4e quart du XVe siècle (1475 – 1500). A droite: El Greco, Portrait d’Antonio de Covarrubias y Leiva (Tolède 1514-1602) © RMN-Grand Palais (musée du Louvre).
INFOS PRATIQUES
Lieu: Pinacothèque nationale – Musée Alexandros Soutzos, Athènes
Dates: du 1er décembre 2021 au 28 mars 2022
Commissariat : Côme Fabre, conservateur au département des Peintures du musée du Louvre, Ludovic Laugier,conservateur au département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du musée du Louvre, et Marina Lambraki-Plaka, directrice de la Pinacothèque nationale d’Athènes.
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M.V.