Combien en mer, combien noyés
Et tous ceux qui au retour vont faire naufrage –
Tous attendaient de te voir.
Seule la mort n’attend pas.
Sur les sables, souviens-t’en, les morts,
A ton passage , demandent à parler.
Ce que nous bâtimes s’effondrera.
Il semble que les vaincus sont devenus vainqueurs.
A ton passage , demandent à parler.
Ce que nous bâtimes s’effondrera.
Il semble que les vaincus sont devenus vainqueurs.
En ce printemps, nul ne sait !
Le fleuve m’emplissait la bouche
Le fleuve m’emplissait la bouche
Et le soleil me tenait par la main.
Les chevaux sont revenus sans le corps.
Quand nous sommes revenus l’été
Mon Dieu, comme les tours ont changé de couleur !
Quand nous sommes revenus l’été
Mon Dieu, comme les tours ont changé de couleur !
Source de la traduction : Info-grece
Peinture: Graffiti de Anas Salameh, Oslo, 2014.
Le poème original en grec sur notre page facebook