Asphalte de la nuit, soufre de la mi-journée
De la pierre poreuse de l’après-midi s’élève toute blanche la lune chlorée
L’entourent des forêts invisibles. Des racines sauvent son corps des eaux
La même nostalgie brille sur son oreiller. La même souche qui met le feu aux rêves et à ses volcans éteints
Et glacée elle monte, intouchable
Tout ce que les yeux et les vieux parchemins se sont approprié en terre
De la mi-journée l’asphalte, de la mi-journée le soufre
Traduction © Marie-Laure Coulmin Koutsaftis, Anthologie: Ce que signifient les Ithaques, 20 poètes grecs contemporains, 2013]
Peinture: Thrasyvoulos Avaritsiotis ‘’Lune et eau’’
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