Le Féstival de Documentaire de Salonique est encore une fois fidèle à son rendez-vous annuel. Cette année le 17ème Festival de Docu 17ο Φεστιβάλ Ντοκιμαντέρ Θεσσαλονίκης – Εικόνες του 21ου Αιώνα ayant comme titre encore une fois “Images du XXIème siècle» ambitionne d’offrir au public de multiples approches autour des thématiques qui demandent l’approche critique voire la participation active des spectateurs.
La Grèce y sera présente entre autres à travers toute une série de docus portant sur la crised’aujourd’hui.
Plus précisèment:
– Myrto Simeonidou et Nikos Panierakis dans «οpPRESSsion», nous parlent de la crise qui affecte le journalisme grec et les limites imposées à la liberté d’expression.
– Costis Kekeliadis de sa part explore le parcours et le récent déclin du Systéme National de Santé (E.Σ.Υ.) «E.S.Y. Remember Me » où les conséquences s’avèrent pqrticulièrement graves pour les chômeurs et les non-assurés.
– Μarsia Tzivara raméne son expérience de Berlin en parlant de l’ attitude des immigrés grecs en Allemagne face à la montée spectaculaire du groupe néonazi “Aube Dorée” dans un documentaire intitulé «Burning from the inside».
– Despina Grammatikopoulou, née en Allemagne, a réalisé le film «We are fucked, Sunshine», centrée sur les stereotypes qui circulent de deux côtés de nos jours empoisonnant les relations des deux pays.
– Aris Chatzistefanou participe avec le film «Fascisme Société Anonyme» – Φασισμός ΑΕ, qui porte sur le passé et le présent du fascisme et ses rapports illicicites avec les milieux financiers.
– Le journaliste Giorgos Avgeropoulos dans son AGORA – From Democracy to the Market» suit les stades de la crise actuelle ainsi que les conséquences qui en resultent dans la vie de tous les jours. La montée du fascisme vue et interprétée par les analystes ainsi que les mouvements de solidarité qui ont vu le jour ce dernier temps sont aussi présents dans ce film.
– Enfin Tasos Alevras dans son docu «What Politica» aborde l’attitude apolitique des ultras de l’équipe d’Olympiacos de Pirée qui réfusent toute appartenance partisane dans la mesure où la seule fidélité qui compte est celle à leur équipe adorée.
A voir aussi, outre la production grecque, l’hommage aux «Voix subversives du documentaire allemande».
GrèceHebdo remercie Nikos Nenedakis pour ses infos précieuses.