Quelle est la présence de la littérature grecque à l’étranger ? Comment la visibilité du pays affecte-t-elle la promotion du livre grec à l’étranger ? Pourquoi le français est la langue dans laquelle est traduit de loin le plus grand nombre de livres grecs ? Quel est le rôle des traducteurs et des éditeurs dans le voyage du livre grec vers les marchés internationaux ? 

Dans le but de chercher des réponses, GreceHebdo* s’est adressé à Socrates Kabouropoulos qui a travaillé pendant 18 ans en tant que conseiller du directeur du Centre national du livre (EKEBI) et en tant que consultant pour les livres et la culture contemporaine au Bureau politique des ministres de la Culture A. Baltas et L. Koniordou. En cette dernière qualité, en 2017, il a contribué au retour de la Grèce au Salon du Livre de Paris et sa participation avec un pavillon national, après plusieurs années d’absence. Il a aussi participé à l’organisation de l’anniversaire de La Semaine Grecque dans la capitale française en juin 2018, à l’occasion du 35ème anniversaire de la librairie Desmos. Actuellement il est fonctionnaire au ministère des Finances et conseiller indépendent sur les enjeux des livres et de la littérature.

  
En Grèce, on parle souvent de la faible présence de la littérature grecque à l’étranger. A votre avis, dans quelle mesure ceci est vrai et sur quelle base de comparaison ? Est-ce que la présence de la littérature grecque dans le plus grand marché international (celui de la langue anglaise) est-elle effectivement inférieure à celle d’autres langues d’usage limité ? 

La présence de la littérature grecque dans le marché du livre international n’est ni uniforme ni cohérente. Il convient donc de regarder les chiffres attentivement avant de recourir à des généralisations. Parmi les « langues les plus répandues », le français est le plus favorable pour la traduction de la littérature grecque.  Il est à souligner qu’environ 400 titres d’écrivains grecs circulent dans le marché francophone et 60 à 70 nouveaux titres sont traduits du grec chaque année. 

Un nombre important de traductions [du grec] sont également disponibles en italien, espagnol, turc, serbe et autres langues des Balkans, autant de fois qu’un livre grec est honoré par exemple avec le “Prix de littérature de l’Union européenne”, mais dans d’autres cas aussi. Il est important de noter aussi que les traductions de titres grecs vers le russe se réchauffent après 2018 et les premières traductions vers le chinois commencent à voir le jour.
 
Pour ce qui est de la langue allemande, outre les ouvrages policiers de Petros Markaris, les traductions du grec sont principalement dues à trois maisons d’édition d’une  « sensibilité grecque », notamment  Romiosini Verlag du Centre de la Grèce moderne (CeMog) de l’Université libre de Berlin, Elfenbein (de Ingo Držečnik) et Größenwahn (de Sevastos Sampsounis).
 
En revanche, le nombre de traductions littéraires d’œuvres grecques vers l’anglais est insignifiante – les titres sont mesurés sur les doigts des deux mains, sur les deux côtés de l’Atlantique-  même en tenant compte de tentatives louables de quelques traducteurs néo-hellénistes primés.
 
Par ailleurs, la comparaison avec d’autres langues « d’usage limité » est défavorable pour la langue grecque lorsque, par exemple, des écrivains ou des œuvres provenant de ces langues se distinguent souvent par un success commercial ou des prix littéraires.
 
Tel est le cas, par exemple, des écrivains du Noir nordique, mais aussi de Haruki Murakami (japonais), David Grossman (hébreu), László Krasznahorkai (hongrois) et Olga Tokarczuck (polonais), qui ont récemment reçu le Prix international Man Booker. A ne pas oublier José Saramago (portugais), Orhan Pamuk (turc) et Svetlana Alexievich (russe), tous lauréats du prix Nobel.
 
Tetsis paris the friends nikiasPeinture de Panayiotis Tetsis, “Paris, les amis”. Source: Nikias.gr
 
En regardant les titres grecs traduits et lus à l’étranger, existe-t-il des analogies avec des livres qui ont suscité l’intérêt du public, des critiques et des lecteurs en Grèce ?
 
En Grèce, au cours des années de la crise, de nouvelles maisons d’édition de taille moyenne ont vu le jour, dont beaucoup ont recours à des ouvrages littéraires étrangers afin de survivre, notamment des titres souvent primés par Man Booker, Goncourt, Renaudot, Femina etc. comme les livres de Mathias Énard, Lydie SalvayreDelphine de ViganChristophe Boltanski, Marlon James et autres. 

Il se produit la même chose en France où les éditeurs de taille moyenne choisissent des écrivains grecs dans une tentative de se tourner vers une littérature alternative (pas tellement bien connue), mais de qualité.  

L’image prédominante de la Grèce, liée à l’antiquité mais aussi à des aspects contemporains (i.e. destination touristique, crise récente) jouit d’une grande visibilité internationale. Comment cette visibilité affecte-t-elle l’environnement de promotion du livre grec à l’étranger ?
 
Ces éléments constituent à la fois une aide importante mais également un obstacle à la diffusion de la littérature grecque contemporaine, dans la mesure où ils reproduisent des « stéréotypes de perception ».  Pour donner un exemple, que se passe-t-il lorsqu’un écrivain grec, au lieu d’être assorti de ces thématiques (ou de thèmes encore plus temporaires tels que la « crise économique et sociale »), décide d’écrire un livre de fiction historique sur le personnage de Hitler ou de Mozart?
 
Au cours de la décennie 1994-2004, 1 400 titres grecs ont été traduits en 40 langues, principalement vers le français (224 titres) et deuxièmement vers l’anglais (215 titres), selon des données plus anciennes fournies par EKEBI. Pourriez-vous nous donner un aperçu pour ce qui concerne les dernières années ? De nos jours, quelle est la position des traductions en français dans l’ensemble des titres grecs traduits ?
 
Les flux de traductions vers ces deux langues, le français et l’anglais, ne sont pas vraiment comparables, le français étant de loin la plus grande langue de traduction du grec. Pour être plus précis, les données d’EKEBI susmentionnés sont affectées par la publication de plusieurs titres en anglais pour les visiteurs étrangers dans notre pays, tels que la série de Modern Greek Writers de Kedros (publiée dans les années 1990), ainsi que les ouvrages publiés par des maison d’édition comme Ekdotiki Athinon, Efstathiadis, Militos, Aiora, Adam, Mystis, Karmanor, Melissa, Denise Harvey et de nombreux autres.
 
Pourtant, tous ces titres, destinés aux visiteurs du pays, dépassent difficilement les frontières grecques. En revanche, le grand nombre de traductions de livres grecs en France, demeure un fait indiscutable.
 
BeFunky Collage salon GR paris 2019
Αffiche et photo du pavillon grec au Salon du Livre de Paris (2019). Source: Fondation hellénique pour la culture
 
Comment peut-on expliquer l’intérêt accru du public francophone pour les livres grecs ?
 
Tout d’abord, il convient de souligner qu’il existe un public francophone pour les livres grecs. Ceci devient évident à partir d’observations comme les suivantes : premièrement, on constate que les traductions grecques en français incluent, hors des titres de littérature moderne, des titres d’auteurs classiques aussi.
 
Plus précisément, le français est la seule langue étrangère dans laquelle on peut trouver des titres de l’ensemble du « canon littéraire » grec, comme par exemple La femme de Zante de Dionysios Solomos, Les Petites filles et la mort d’Alexandre Papadiamantis, La Papesse Jeanne d’Emmanuel Roïdis, Thanos Vlékas  de Paul Calligas, Premier amour de Ioannis Kondylakis, L’honneur et l’argent de Constantin Théotokis, Automne de Constantin Chatzopoulos, Le livre de l’impératrice Elisabeth de Constantin ChristomanosHistoire d’un prisonnier de Stratis Doùkas, La vie dans la tombe de Stratis Myrivilis, La Terre éolienne d’Ilias Venezis, Six nuits sur l’Acropole de Georges Seféris, Axion Esti d’Odysseas Elytis, Eroica et Avant que la ville brûle de Kosmas Politis, Malades et voyageurs de Georges Théotokas, Le quart  de Nikos Kavvadias, La Caisse d’Aris Alexandrou, Cités à la dérive de Stratis Tsirkas, Arioste l’attentif relate des instants de sa vie et de son sommeil et Grecité  de Yannis Ritsos, Loxandra de Maria Iordanidou, Le sarcophage de Yorgos Ioannou, Nuits difficiles de Mélpo Axioti, Terres de Sang de Dido Sotiriou, Trois étés de Marguerite Liberaki, Z de Vassilis Vassilikos et La Mère du Chien de Pavlos Matessis.

Ce liste inclue aussi des titres moins accessibles tels que Le jardin des grâces de Késarios Dapontès (dans le recueil publié récemment, Phénoménologie de l’amour), Le baiser de Jean Psichari, dans le même recueil), L’homme aux mille mésaventures et Le peintre de Grigorios Palaiologos, Le suicidé et Un chercheur d’or de Michaïl Mitsakis, en dehors des romans de Nikos Kazantzakis

Deuxièmement, on constate que les livres des écrivains populaires  (tels que Ritsos, Cavafy, Elytis, Koumandareas ou Markaris) sont publiés dans différentes maisons d’édition, avec des références explicites des unes aux autres, comme par exemple : « Nous avons le plaisir de vous présenter aujourd’hui encore un livre d’ écrivain de La Verrerie, après Le maillot no 9Le beau capitaine, La femme du métro, Le fils du concierge, Je me souviens de Maria et Play, le recueil des nouvelles Mauvais anges... ». 

Par conséquent, la bibliographie des 20-25 dernières années en France nous permet de conclure qu’il y existe une familiarisation du lecteur francophone avec la Grèce, avec sa littérature ou avec certains de ses auteurs (notamment Yannis Ritsos, Constantin Cavafy, Odysseas Elytis, Vassilis Alexakis, Aris Fakinos, Costa-Gavras, Kostas Axelos, Menis Koumantareas, Ersi Sotiropoulos, Petros Markaris, Takis Theodoropoulos, Christos Chryssopoulos, etc.)
 
GR WRITERS COLLAGEI
Ecrivains grecs, première ligne (de gauche à droite): Solomos, Politis, Iordanidou, Kavvadias, Roïdis. Deuxième ligne (de gauche à droite): Papadiamantis, Tsirkas, Alexandrou, Ioannou, Sotiriou, Liberaki.
 
De nombreux débats (i.e.conférence récente) soulignent le rôle essentiel des traducteurs dans le parcours du livre grec vers les marchés internationaux. Surtout dans le cas de la France, quels sont, à votre avis, les voies de traduction de la littérature grecque vers le français ?
 
Effectivement, le rôle des traducteurs est crucial dans le voyage du livre grec en France (“mon traducteur est mon meilleur lecteur”, a affirmé un des écrivains grecs invités au Salon du Livre de Paris). 

On peut même parler de « générations » de traducteurs de littérature grecque vers le français, dans la mesure où les traductions historiques et inestimables de Jacques Lacarrière (Prevelakis, Tachtsis, Frangias, Patatzis,Vassilikos, Elytis, Ritsos, etc), Guy (Michel), Saunier (Papadiamantis, Kazantzakis, Kavvadias, Kasdaglis, Valtinos), Jacques Bouchard (Embeirikos, Sachtouris, Karapanou, Matessis, Zateli), Dominique Grandmont (Cavafy, Ritsos, Vassilikos), Henri Tonnet (Palaiologos, Politis, Milionis, Panselinos, Maris), René Bouchet (Papadiamantis, Theotokis, Kazantzakis, Karagatsis, Terzakis, Vassilikos, Kiourtsakis, Galanaki), Michel Grodent (chants populaires, Takis Theodoropoulos, Michel Faïs, Kallia Papadaki), Marcel Durand (Koumandareas, Papadimitrakopoulos, Chouliaras, Sourounis, etc.) et Michel Volkovitch (quelques dizaines d’écrivains, poètes et dramaturges), passent peu à peu le relais aux jeunes et talentueux traducteurs tels que Gilles Ortlieb, Anne-Laure Brisac, Gilles Decorvet, Myrto Gondicas, Nicole Le Bris, Loïc Marcou, Simone Taillefer, Isabelle Tloupas, Nicole Chaperon, Evangelia Stead, Clio Mavroeidakos, et beaucoup d’autres. 

Ceux-ci incluent les diplômés du centre d’apprentissage du grec moderne « Phonie-Graphie » de Nikos Graikos et des cours de traduction littéraire d’Isabelle Tloupas. 
 
De plus, le réseau d’appui de traductions, établi par le Centre National du Livre français (CNL) et la Fondation Niarchos par l’intermédiaire du Centre Culturel Hellénique, permet aux plus productifs parmi les traducteurs du grec de vivre de leur travail.
 
Dans plusieurs cas aussi, ces traducteurs créent des associations à but non lucratif qui publient des textes grecs dans le marché, comme Le Miel Des Anges de Michel Volkovitch et Monemvassia de Simone Taillefer.
 
GR TRANSLATORS COLLAGE I
Traducteurs de la littérature grecque, première ligne (de gauche à droite): Lacarrière, Volkovitch, Gondicas, Grodent, Grandmont. Deuxième ligne (de gauche à droite): Tonnet, Saunier, Le Bris, Brisac, Marcou, Ortlieb.
 
Quelles sont les maisons d’édition qui publient littérature grecque classique et contemporaine en France aujourd’hui et quelle est leur position dans le marché ? Est-ce qu’on peut constater des changements par rapport au passé ?
 
La situation actuelle a considérablement changé par rapport aux années antérieures, en fonction aussi de la restructuration du secteur de l’édition. Dans les années ’60 et ’70, apparaissent les premières traductions majeures de livres grecs, dotées du prestige littéraire de Gallimard (Chronique d’une cité et Le Soleil de la mort de Pandelis Prevelakis, Le Troisième anneau de Costas Tachtsis, Trois étés de Marguerite Liberaki, Z et Trilogie de Vassilis Vassilikos, L’Epidémie de Andréas Frangias, Le Somnambule et Rien ne va plus de Margarita Karapanou).
 
Dans cette période-là, le paysage éditorial est affecté aussi par la présence active en France d’écrivains tels que Jacques Lacarrière, Marguerite Yourcenar, Clément Lepidis, Kostas Axelos, Iannis Xenakis, Cornelius Castoriadis, Mimika Kranaki, Marguerite Liberaki, Vassilis Vassilikos, Elias Petropoulos, Chrysa Prokopaki etc.
 

Un deuxième « épanouissement » se produit dans les années ’90, suite à l’encouragement et le soutien financier du Centre de traduction de la littérature (CTL) de l’Institut Français d’Athènes (IFA). A cette époque, sont créés des séries de littérature grecque chez Actes Sud, en collaboration avec l’IFA, et par les éditions Hatier en collaboration avec les éditions et la librairie Kauffmann en Grèce.

Cette évolution relève de nombreuses nouvelles traductions, notamment de Valtinos, Galanaki, Matessis, Cheimonas, Hakkas, Papadiamantis, Vizyinos, Roïdis, Iordanidou etc. En même temps, Apostolos Doxiadis, Christos Chomenidis, Alexis Panselinos, Zyranna Zateli, Ioanna Karystiani et Ersi Sotiropoulos sont traduits en français par d’autres éditeurs.

Cependant, depuis le début des années 2000, le paysage éditorial en France est en mutation suite à l’expansion des groupes d’édition (Hachette Livre, Editis, La Martinière, etc.). Gallimard de l’autre côté a créé le Groupe Madrigall, avec l’acquisition de Flammarion et de POL. Ces groupes d’édition font pression dans le but d’augmenter les ventes et la rentabilité de chaque titre.
 
Nous sommes ainsi sur le point de renversement de la tendance : aujourd’hui, les seuls auteurs grecs qui publient des nouveaux titres chez les« grands » éditeurs sont Ersi Sotiropoulos (Stock / Hachette Livre), Kiki Dimoula (Gallimard / Folio), Petros Markaris (Seuil / La Martinière), Stella Vretou (Les Escales / Editis) et Christos Chryssopoulos (Actes Sud). 

Par contre, une vague de traductions populaires (D. Stephanakis,  Y. Kiourtsakis, Ch. Vlavianos, N. Panayotopoulos, E.TrivizasD. Nollas, R. Galanaki, Th. Valtinos, Ch. Ikonomou, S. Dimitriou Y. Skambardonis, Y. Makridakis, K. Papadaki, C. Tzamiotis, E. Houzouri, A. Michalopoulou, Z. Zateli, M. Stefanopoulou, M. Efstathiadi, D. Dimitriadis, I. Papamoschos, etc.), paraissent chez des petits éditeurs indépendants, souvent avec une réputation prestigieuse: Verdier, Vivian Hamy, Liana Levi, Sabine Wespieser, Ateliers Henry Dougier, José Corti, Le Bruit du temps, Le Rocher, Editions de l’aube, l’Harmattan, Cambourakis, Quidam, Intervalles, Le Pommier, Les Belles Étrangères, Gingko, Les Éditions du Jasmin, Bruno Doucey, Signes et balises, Les Éditions du Sonneur, Anacharsis, Steinkis, Le Temps des Cerises,  Cheyne, L’Échoppe, Circé, Fata Morgana, Finitude, Fario, Ypsilon, Desmos, Monemvassia, Le Miel des Anges, etc.              

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A gauche: Nikiforos Lytras “Figure masculin qui lit”, A droite: Kleio Natsi, “Fille qui lit”. Source: nikias.gr.  
 
Enfin, une question plus générale : est-ce que l’approche des littératures « nationales » domine le débat dans le marché international du livre ? En d’autres termes, est-ce que l’origine nationale définit l’identité principale d’un écrivain ? 

L’identité d’un écrivain à l’étranger a peu à voir avec ses origines nationales, mais plutôt avec la distinction dont parle Pascale Casanova [1], entre les protagonistes qui parviennent à franchir les frontières nationales / linguistiques jusqu’au centre cosmopolite et les autres qui restent, au contraire, des « héros locaux » au sein de leur propre  littérature nationale. 

Pourtant, il est également intéressant de noter que pour les auteurs de la première catégorie, les caractéristiques « ethniques » ou culturelles font partie intégrante de leur succès, puisque la langue maternelle et l’origine géographique constituent l’écosystème dans lequel chaque auteur écrit.
 
Ceci dit, n’oublions pas la longue tradition du philhellénisme en France fondée sur l’amour de la civilisation grecque antique et de son rayonnement, ainsi que l’amour pour le pays, les gens et la manière dont tous les éléments susmentionnés se sont diffusés dans la culture grecque contemporaine de la musique, de la danse, de l’esprit insoumis, etc.
 
Ce philhellénisme vivant, qui se distingue pourtant par des éléments d’idéalisation, constitue certainement une opportunité, mais aussi un « filtre » pour ce qui est de perception littéraire.
 
[1] La république mondiale des lettres, Seuil, 1999
 
* Propos recueillis et traduction du grec par Magdalini Varoucha | GreceHebdo.gr
 
 
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M.V.
 

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