Le texte suivant de Lydia Sapounaki-Dracaki et Maria Louisa Tzogia-Moatsou concernant l’organisation de l’éducation théâtrale institutionnalisée en Grèce, au début du 20ème siècle, a été présenté au colloque  « Relations France-Grèce : Le théâtre des années 1960 à nos jours », organisé  par l’Institut Français de Grèce et le Département d’Etudes Théâtrales, Université nationale et Kapodistrienne d’Athènes (Athènes, mai 2014). Cette contribution a été ensuite publiée aux Actes de ce colloque (Athènes 2017) sous le titre : « Jules Truffier à Athènes : une mission glorieuse ». Grèce Hebdo tient à remercier les auteurs, Lydia Sapounaki-Dracaki et Maria Louisa Tzogia-Moatsou, pour l’autorisation de cette reprise.
 
 Maquette de Yiannis Moralis, Ploutos, 1956.
 
La présente contribution vise à mettre en évidence le rôle des acteurs qui ont contribué à l’organisation de l’éducation théâtrale institutionnalisée en Grèce, au début du 20ème siècle. Par la lecture approfondie des sources de l’époque on souligne le rôle moteur du théâtre français à l’établissement des études théâtrales en Grèce et en même temps on remarque la pénétration organisée de la culture française dans la vie du pays. En termes modernes on pourrait parler d’une diplomatie culturelle du gouvernement français par l’intermédiaire du théâtre et de son enseignement et au même temps du renforcement de l’amitié franco hellénique.
Il faut noter aussi que pendant cette époque les parisiens organisaient des spectacles à Paris pour aider le peuple hellénique. Par exemple en 1897 s’est tenu au Théâtre de la République un spectacle, sur l’initiativede deux journaux quotidiens parisiens, La Presse et La Patrie, pour aider les blessés de la révolte crétoise (1897-1898).
 
Durant cet événement les spectateurs avaient l’occasion de jouir des films de cinéma, des pièces de théâtre et de la musique et des poèmes come le fameux «Pour la Grèce» que Edmond Rostand écrivain, dramaturge, poète, et essayiste avait écrit à cette occasion et le poème «Hymne àla Grèce» du poète, romancier et homme politique Hugues Clovis. Il faut aussi noter qu’à  cette matinée, d’une durée de cinq heures, avaient participé des acteurs renommés de la Comédie-Française, du Conservatoire, du Théâtre du Châtelet, de l’Odéon, etc. Parmi eux Jean Mounet- Sully et Jules Truffier qui -en suite- viendra en Grèce pour organiser la formation des futures acteurs au Conservatoire d’Athènes (ΩδείονΑθηνών).
 
Julestruffier
L’acteur français Jules-Charles Truffier (1856-1943).
 
Comédiens Grecs au 19ème siècle: des autodidactes jusqu’ à la genèse du Conservatoire d’Athènes et de son Ecole d’art dramatique 
 
Les acteurs du théâtre, néohelléniqueaprès la guère de l’indépendance et jusqu’à  la fin du 19ème siècle, étaient surtout autodidactes ou bien ils suivaient la tradition et le style des éruditsde la diaspora. Selon la presse de l’époque, le théâtre grec était très malsain, en raison du manque de formation des ses acteurs. Ainsi on le comparait avec le théâtre français du 18e siècle ou même d’avant. Après quelques tentatives sporadiques d’enseignement de l’art dramatique en Grèce, la première tentative réussie était celle du Conservatoire d’Athènes à l’aube de la décennie 1870. [1]
 
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Le Conservatoire d’Athènes  à  la rue Pireos, début 20ème siècle.
 
Le 10 Janvier 1873 a eu lieu l’inauguration du Conservatoire d’Athènes en présence du couple royal qui a joué un rôle majeur dans la mise en place de l’éducation théâtrale à la française en Grèce. Au cours de la première année scolaire le Conservatoire n’avait que quatre enseignants de musique et un enseignant d’art dramatique. Il faut noter que cette première année parmi les 188 applications seulement 14 concernaient la section dramatique. [2]
 
Au début le Conservatoire fonctionnait sans directeur car ils ne pouvaient pas trouver une personne appropriée pour ce poste. En 1879, son Conseil d’administration a invité de Paris un certain Stevens pour occuper la place du directeur, poste bientôt, aboli comme «luxe entièrement inutile». [3] Ainsi jusqu’ à l’année 1890 l’Odéon continua à fonctionner avec une grande difficulté et offrait uniquement des cours élémentaires de musique. Les efforts déployés par le Conseil d’administration concernaient principalement à renforcer l’enseignement de la musique, à former une bande et  à organiser des concerts. Le Conservatoire continuait de reculer, le nombre d’étudiants déclinât et l’éducation théâtrale restât quasi inexistante. Les professeurs qui donnaient des leçons de théâtre étaient souvent des amateurs qui exerçaient en même temps d’autres professions avec quelques petites exceptions prometteuses telles que Nikolaos Lekatsas en 1881. [4]
 
acteurs
Une rare photo avec quelques uns des premiers comédiens professionels grecs: Athanasios Sisyfos (1824-1891), Sofia Tavoulari (1843-1916), Dionysios Tavoularis (1842-1928), Evangelia Paraskevopoulou (1865-1938) et Nikolaos Lekatsas (1847-1913)
 
Les préjugés concernant la profession discréditée de l’acteur et surtout de l’actrice, difficiles à surmonter, ont finalement entraîné à une annulation des projets théâtraux de Lekatsas. La véritable renaissance du Conservatoire a commencé en 1891 avec le nouveau directeur Georges Nazos qui est resté dans ce post jusqu’en 1924. [5] Au cours de la même année le fameux poète et nouvelliste Georges Viziinos est devenu directeur et enseignant de l’Ecole d’art dramatique de l’Odéon. [6] En 1899, le fonctionnement de l’école s’est arrêté pour un an en raison d’un manque d’étudiants, bien que le rapport d’activité du Conservatoire (1898-1899) la considère comme la seule école supérieure d’art dramatique et musical de l’Orient. [7] Sa réouverture a été prévue pour l’année 1900 mais sur de nouvelles bases, en embauchant  de nouveaux enseignants. [8]
 
Nazos Viziionos collage
Georges Nazos (1862-1934) et Georges Viziinos (1849-1896): directeurs du Conservatoire d’Athènes.
 
Début du 20ème siècle : la mise sur pied du Théâtre Royal et de son école dramatique
 
A l’aube du 20ème siècle précurseur de la régénération du théâtre grec était la genèse du Théâtre Royal, qui entre autres inclurait sa propre école dramatique. Suivant l’exemple de son pays de naissance, le Danemark, le roi grec Georges 1er, grand ami des gens et des choses en France, estimait que l’éducation appropriée des acteurs conduirait à briser les préjugés tout en élevant le métier d’acteur. La nécessité d’organiser l’enseignement des études théâtrales en Grèce pour la formation de jeunes acteurs était impérative et considérée comme un signe de civilisation. [9]
 
VassilikoTheatro simera Ethniko stis arhes 20ou ktistike 1895 1901 Ziller
 Le Théâtre Royal d’Athènes (après Théâtre National), début 20ème s.
 
Le Secrétaire du Théâtre Royal et Directeur de sa nouvelle école dramatique Stephan Stephanou rédigea le premier règlement en suivent les normes de l’École d’Art dramatique de Paris et non pas celle de Copenhague puisque la Comédie Française était mieux considérée que le Théâtre royal danois. [10] Dans le cas de la Comédie Française les premiers associés ont été « recrutés » parmi les acteurs les plus compétents et pas d’une façon clientéliste parmi les personnes des salons des bourgeois. [11]
 
Stephanou Dieuthintis vasilikou theatrou
Le Secrétaire du Théâtre Royal et Directeur de sa nouvelle école dramatique Stephanοs Stephanou.
 
Le fonctionnement de l’École Dramatique du Théâtre Royale grecque était de très courte durée. Elle n’a même pas pu accomplir le deuxième semestre de son programme d’études et ajouter à son personnel un professeur français pour enseigner la matière de Maintien comme prévu. Selon la presse quotidienne Athénienne même Paul Mounet, [12] frère du fameux tragédien de l’époque Mounet-Sully, sociétaire à la Comédie-Française et Professeur du Conservatoire de Paris [13] avait offert son aide  dans le choix du professeur français.
 
L’éducation dramatique en Grèce après 1900 : le rôle de la Comédie Française et de Jules Truffier
 
Après l’échec de l’École Dramatique Royale de former les acteurs du Théâtre Royal (fondé en 1901), ce rôle était confié au Conservatoire d’Athènes. Son conseil d’administration a alors demandé l’aide de la Comédie Française pour réorganiser l’école. Ainsi en Février 1903 le Ministère Français des Beaux-arts en collaboration avec l’Ambassade française à Athènes ont décidé d’envoyer en Grèce l’acteur distingué Jules Truffier pour accomplir ce but. [14] Jules Truffier, né en 1856 à Paris (mort en 1943), était comédien et poète. Selon les journaux parisiens le choix de Truffier était trèsréussi en assurant la diffusion des chefs-d’œuvre français en Grèce. Au même temps Truffier était sociétaire à la Comédie-Française, comme les Athéniens exigeaient, sans être professeur au Conservatoire, duquel avait été ancienélève. Il en connaissait donc le fort et le faible et pouvait retenir l’excellent de l’enseignement dramatique, sans être lié par des pratiques désuètes.
 
oresteiaka Oresteia Aishylou Vassiliko theatro 1903
 Oresteiaka (1903): des émeutes dans les rues d’Athènes suite à une mise en scène d’Orestie d’Eschyle en démotique au Théâtre Royal.
 
Au début Truffier avait reçu par le roi grec Georges l’offre de participer à la fondation et direction d’un théâtre à Athènes, qui donnerait l’occasion d’interpréter les œuvres du répertoire classique et moderne français, comme faisait le théâtre Michel à Saint-Pétersbourg. Sur cette scène aurait joué d’abord une troupe parisienne qui, lorsque l’art de l’interprétation aurait fait en Grèce de suffisant progrès,  serait remplacée par des acteurs grecs. Ce projet n’a pas été réalisé, et la collaboration entre la  Comédie-Française et l’état grec s’est limité à l’organisation de l’école dramatique du Conservatoire d’Athènes, de l’Odéon. [15]
 
Deux jours après son arrivée à Athènes Jules Truffier a exposé le plan et le programme d’études de son cours de déclamation au Conseil d’administration du Conservatoire athénien et le lendemain il commençait son cours au milieu d’un véritable enthousiasme. Truffier, déclarait qui il avait organisé l’école dramatique sur le plan de la première école dramatique, fondée au dix-huitième siècle par François-René Molé [16] et se proposait d’indiquer aux comédiens grecs la méthode de travail qu’ils manquaient. L’enseignement devait être gratuit, de deux ou trois ans, divisé en deux classes. La classe préparatoire, ou l’ont apprendrait à articuler (cours de lecture et de prononciation grecque) et une clase supérieure ou l’ont ne serait admis qu’après examen, comme en France. [17] La classe supérieure comporterait les trois cours suivants:
– Un cours de lecture, de prononciation, de bonne articulation et d’expression que Truffier considérait le plus important – comme «la clef de voute de son édifice».
– Un cours de jeu mimique et mise en scène, que Truffier considérait comme secondaire, car «on est ou on n’est pas comédien»
– Un cours complémentaire de dance, d’escrime et de maintien. [18]
 
Truffier était enthousiasmé de l’accueil des Athéniens et avait beaucoup travaillé pendant les deux mois de son séjour en Grèce en organisant quatre classes d’enseignement théâtral dans l’Odéon. Lui-même a indiqué comme titulaire de la classe de lecture expressive et histoire de la littérature dramatique l’écrivain et diplomate Angelos Vlachos dont l’ « allure élégante» impressionnait ses élèves. La classe de technique théâtrale et d’étude des rôles a été assignée à Anna Frangopoulou, comédienne du Théâtre Royale grec, qui avait suivi à titre de pensionnaire du roi Georges les cours du Conservatoire de Paris en qualité d’auditrice – ensuite Frangopoulou s’était mariée avec l’industriel français Dupont et s’était installée à Paris en quittant le théâtre-. Le régisseur général du Théâtre Royale grec Thomas Economou, s’était engagé à enseigner la mise en scène et le professeur français Lucien Roger, l’escrime, la dance et le maintien. Truffier a personnellement assisté pendant deux mois l’organisation du Conservatoire et la presse française suivait avec satisfaction son œuvre: la formation de l’école dramatique mais aussi le développement de l’influence française. [19]
 
OIKONOMOU VLACHOS Collage
 
A gauche: Thomas Oikonomou (1864-1927),  comédien et un des premiers metteurs en scène de Grèce. A droite: Angelos Vlachos (1838-1920)
 
La veille de son départ d’Athènes le roi Georges a fait appeler Truffier au palais et lui a exprimé toute sa satisfaction de voir enfin établies les bases d’un véritable enseignement de l’art théâtrale. Le lendemain, tous ses élevés sont venus le saluer au port et sur le bateau qui le ramenait en France le comédien a composé une ballade qu’il a communiquée aux journaux français, dédiée à ses amis de la Comédie-Française.
 
A son retour à Paris, en mai 1903, Truffier a écrit un livre intitulé «Athènes et la Comédie-Française» dans lequel il y a des commentaires sur les qualités des professeurs et des 14 élèves grecs et donne des conseils auxgens de théâtre mais aussi aux amateurs de théâtre l’élite athénienne. Selon Truffier, le personnel du Théâtre Royale grec ne manquait que de méthode et surtout de bons rôles originaux et c’est la production dramatique nationale qu’il fallait galvaniser. [20]
 
Le comédien français conseillait les jeunes acteurs de bien prononcer leur belle langue grecque, puisque Dire c’est la probité de l’Art Dramatique. En plus il conseillait de garder l’enseignement du Conservatoire dans l’idéalisme et  de laisser le réalisme aux scènes à côté et spéciales, car l’Art Grec ne sera jamais réaliste, en ne poursuivant qu’un but sublime : l’apothéose de la beauté humaine. [21]
 
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Jules Truffier et son livre (publié en en mai 1903).
 
La presse française exprima des commentaires favorables sur la réussite du projet de Truffier en Grèce, pour deux raisons. La première était qu’il avait lancé avec sa connaissance et son travail, l’organisation de l’enseignement des arts du théâtre au Conservatoire d’Athènes et la deuxième était qu’il avait contribué de façon décisive à travers la culture au développement de l’influence française en Grèce. En faisant le rapport de son séjour  à Athènes Truffier avait signalé qu’il avait travaillé dur pour organiser à partir de zéro  l’école d’art dramatique au Conservatoire d’Athènes. Selon lui-même, les quatre classes de l’École avaient fonctionné parfaitement pendant sa présence en Grèce. [22]
 
Le second voyage de Truffier à Athènes en 1905 : manœuvres diplomatiques et fouilles archéologiques dans les relations gréco-françaises
 
Le second voyage officiel de Jules Truffier à Athènes se réalisa en 1905, à l’occasion du Premier Congrès international d’archéologie avec la participation de toutes les missions étrangères qui avaient fait des fouilles en Grèce, y compris l’École française d’Athènes (EfA), sous Théophile Homolle. [23] La Comédie Française invitée aux fêtes helléniques, par l’entremise du comte Ormesson, ministre de France et de Pezmazoglou, président de la Commission des fêtes du Congrès, avait été représentée par deux de ses plus anciens sociétaires Eugène Silvain et Jules Truffier accompagné par son épouse la soprano Zoé Molé Truffier. La presse française racontait que les fêtes étaient superbes et le concours des comédiens français a été chaleureusement accueilli, sous l’azur de l’Attique.
 
Au nom de la Comédie Française, Truffier avait adressé au président du Congrès Archéologique le prince royal des Hellènes un salut. Il s’agi d’un poème écrit par lui-même, inspiré par la  glorieuse renaissance de la Grèce et intitulé «Les deux printemps d’Hellas».
La presse française parlait d’un «voyage d’art et de pure poésie» mais il s’agissait aussi de la conclusion d’une très longe manœuvre diplomatique. Le gouvernement grec en ordre de renforcer les relations franco grecques avait assigné depuis longtemps les fouilles de Delphes à École française d’Athènes en équilibrant l’assignement de l’Olympia aux archéologues Allemands. Le moment était alors approprié parce que la France n’avait pas encore régler le support diplomatique que la Grèce voulait obtenir dans l’imminent congrès de Berlin (1878) pour l’annexion de la Thessalie.
 
Après la conclusion du Congrès Archéologique, Jules Truffier avait visité pendant deux mois, avec les autres illustres invités, grande part des antiquités dans toute la Grèce. Ensuite, Truffier rentra en France pour continuer son œuvre d’enseignement théâtral au Conservatoire parisien où été devenu professeur en 1905.
 
Dans notre présentation nous arrivons donc à la conclusion que l’enseignement de l’art théâtrale a été utilisé pas seulement comme outil de diffusion de la culture française en Grèce mais aussi comme outil de développement de son l’influence. Cet effet est illustré dans les règlements et les programmes d’études des premières écoles dramatiques. Le français était une des leçons enseignées à l’Ecole Professionnelle de Théâtre, fondée en 1924 et celle du théâtre national fondée en 1930.
Les artistes de la Comédie française philhellènes, en collaboration avec le ministère français des Affaires étrangères et les membres l’École française d’Athènes ont joué un rôle prépondérant. Les premiers boursiers grecs qui ont continuée leurs études à la Comédie Française sont devenus des vrais ambassadeurs de l’esprit français.
 
Ecrit par Lydia Sapounaki-Dracaki et Maria Louisa Tzogia-Moatsou
[Titres, liens et photos : Magdalini Varoucha]
 
 
Références
[1] Lydia Sapounaki-Dracaki et Maria Louisa Tzogia-Moatsou, Ηδραματικήσχολήτουεθνικούθεάτρου(L’école d’art dramatique du théâtre national), ΜΙΕΤ, Athènes 2011, p. 50.
[2] Theodoros  Hatzipantazis, ΑπότουΝείλουμέχριτουΔουνάβεως( Du Nil au Danube ), Presses Universitaires de Crète, Iraklion 2006,vol.AI,p. 283.
[3] Georgios Drossinis, ΓεώργιοςΝάζοςκαιτοΩδείονΑθηνών (Georgios Nazos et le Conservatoire d’Athènes), s.n., Athènes 1938, p.79.
[4] Dimitris Spathis, «Τονεοελληνικόθέατρο» (le théâtre néohellénique),dans ΕλλάδαΙστορίακαιΠολιτισμός (Grèce: Histoire et Civilisation), vol.X, [Thessaloniki,éditions Malliaris ] 1983,p.28 Tiré à part.
[5] Georgios Drossinis, ΓεώργιοςΝάζος…, p.86.
[6] Op. cit., p. 83-85.
[7] Op. cit. , p. 107.
[8] Skrip,08.08.1900.
[9] Embros,25.11.1901.
[10] Embros, 26.06.1900
[11] Op. cit.
[12] Archives de la Comédie Française, dossier Sociétaires, Mounet Paul ; Paul Mounet articles (1903-1951).
[13] Skrip, 09.09.1900
[14] L’Éclair, 03.03.1903.
[15] Lydia Sapounaki-Dracaki et Maria Louisa Tzogia-Moatsou, Ηδραματική…, p.57.
[16] Le Figaro, 19.05.1903 ; Charles Guillaume Étienne et P. Charles Gaugiran-Nanteuil, Vie de François-René Molé, comédien français et membre de l’Institut national de France, Desenne [et] Martinet, Paris 1803, p.149-151.
[17] Lydia Sapounaki-Dracaki et Maria Louisa Tzogia-Moatsou, Ηδραματική…, p. 60-61.
[18] Le Figaro, 20.03.1903
[19] Orient du Caire, 22.05.1903.
[20] Jules Truffier, Athènes et la Comédie- Francaise :l ‘École dramatique(1903),les fetês du Congrès (1905), P.V.Stock ,Paris [1905], p.25.
[21] Op. cit., p.7.
[22] Le Figaro, 19.05.1903
[23] Théodore Homolle, «Le cinquantenaire de l´École Française d´Athènes», dans Bulletin de correspondance hellénique, n° 2 (1898), p.1-108.
 
M.V.
 

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