Blanches étaient les cités, chargées leurs nuits : lourdes souvenances
Troubles prémonitions de quelques voyages lointains et inéluctables
 
Maintenant je ne crie plus maintenant je ne pense plus quelque chose s’est arrêté en moi
Je peux voir ma forme au miroir ; je peux discerner un masque blafard et entièrement étranger.
 
Je viendrai un jour, nu d’amour et de haine
Inflexible et implacable, pour guide et camarade mon silence.
 
Ami : si tu penses que je ne suis pas venu encore trop tard, montre-moi un chemin
Toi qui sais au moins que je recherche un rien pour croire beaucoup et pour mourir.
 
  
Source de la traduction: Oulipia Traductions
Peinture: “Photos peintes”, Yiannis Psychopaidis, 1981. Source
 
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