Sous l’arbre sacré d’Athéna

où fleurissent enveloppée de duvet

toutes les croyances du temps.

Quelqu’un d’autre lit dans ma mémoire

et mes moyens mnémotechniques additionnent les brefs instants.

Blessant l’oubli, il gémit

en libérant le rappel.

Cherchant l’ignorance

comme remède à la souffrance du superflu

je coupe les hysopes pour asperger ma conscience.

 

 

Traduction: Kostas Nassikas et Démosthène Agrafiotis ‘’Anthologie de la poésie grecque 1975-2005’’ Ed. L’Harmattan

Peinture: Takis Marthas “Composition II”

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