Né à Pylos, en Messénie, dans le Péloponnèse, Yiannis Spyropoulos a commencé ses études à l’école des Beaux-arts d’Athènes (1933 – 1938) pour se rendre par la suite à Paris, en tant que boursier de l’Académie d’Athènes. Il rentre en Grèce en 1940 et depuis il participe à plusieurs expositions internationales.
Un ‘’classique’’ de l’abstraction, Spyropoulos, a construit avec insistance son propre style tourné vers le développement de ses quêtes morphoplastiques. Ces quêtes l’amènent de la représentation figurative au rendu pictural abstrait et, au final, à l’abstraction pure. Des doctrines de Cézanne et de la figure schématisée, il est allé vers la structure et la construction géométriques au moyen de la couleur. Par la suite, il est ‘’conduit’’ à une utilisation combinatoire des matériaux hétérogènes avec la technique de la peinture à l’huile et la juxtaposition de grandes surfaces de couleurs sombres et de plus petites lumineuses. L’utilisation de la couleur évocatrice crée un style personnel d’une nature intensément dramatique. Lors de la réalisation de ses dernières œuvres, son style se caractérise par dune austérité et une intériorité profonde.
Il meurt à Athènes en 1990. Quelques mois après sa mort, la Fondation Yiannis et Zoi Spyropoulos voit le jour. Son but est la collecte, l’étude, la présentation des peintures de Yiannis Spyropoulos, dont l’œuvre n’était pas si connu dans son pays natal, ainsi que le soutien des jeunes peintres.
Jusqu’au mois de janvier 2018, le Musée Historique de Crète qui se situe à Heraklion, accueille l’exposition ‘’Yiannis Spyropoulos. Dialogue avec l’invisible’’. L’exposition, qui a été inaugurée le 18 mars, accueille des œuvres qui appartiennent à la collection de Zaharias Portalakis. Dans le cadre de l’exposition, la Société des études historiques crétoises organisera des conférences, des événements musicaux et des programmes éducatifs.
M.O